Rassemblement régional à Saint-Girons

Nous nous retrouvons Franck et moi (Michel) à Saint-Affrique avec une météo prometteuse ; vent faible et ciel dégagé. Nous préparons nos pendulaires avec minutie où la place de chaque objet emporté est compté ; Nous décollons vers 8h20 et prenons le cap de la Ganguise et passons au-dessus de chez Louis Ouillon dans un passage bas pour un petit coucou.

La première destination est Sarrat que nous atteignons vers 9h10. Le propriétaire était dans un champ et nous regardait arriver car il était au courant de notre venue. L’accueil était chaleureux. Nous avons bu un café et visité la base, où se trouvait un Minimax.

Puis nous reprenons le vol pour Artigat en prenant en compte les conseils de prudence : Le responsable de la base nous a averti de la présence d’un pivot d’arrosage sur l’extrémité de la piste et de la faible longueur de celle-ci, ce que nous savions déjà. Départ vers 9h40, la surprise fut importante quand nous réalisons que ce fameux système d’arrosage traverse la totalité de la piste côté nord. Nous nous posons sans difficulté, mais nous nous rendons compte que nous n’avons pas intérêt à avoir une panne au décollage. La base était fermée, le temps de délester un peu de liquide.

Nous repartons, cette fois-ci pour Fousseret vers 10h15. La nouvelle étape vers 10h45 présentait un cheminement actif sur cette plaine immense. Arrivés au Fousseret, nous ajoutons 20l de super que nous avions demandé à l’avance par téléphone.

Ces trois étapes n’étaient pas prévues dans la liste des bases d’accueil du Rassemblement Régional. Nous les avions choisies car elles convenaient à notre cheminement. Nous avons donc fait du hors-piste ! Évidemment, pour les jeux et le petit concours prévu nous n’étions pas dans la course.

Pour la dernière étape de la journée, à St Girons, nous hésitons à repartir à 11h45 du Fousseret. Une partie montagneuse nous attendait, et les conditions météo étaient restées faibles ; D’un commun accord, nous décidons de continuer. Franck choisit de cheminer dans la vallée en suivant la rivière du Sarlat et moi un itinéraire un peu plus court où il reste quelques prairies (au cas où !!!). Le vol était devenu vraiment instable ; par moment-, lorsque nous arrivons à Saint-Girons vers 12H45. Nous étions les premiers pendulaires.

Le temps de repérer un endroit pour fixer nos engins et nous nous installons avec les autres pilotes autour des tables sous les arbres pour manger un bout. Dans l’après-midi, un défilé d’ULM est arrivé. Vers 17h, je décide de faire un tour dans les environs. Je n’ai pas profité d’un vol calme et tranquille, mais d’un panorama magnifique.Vers 18h, apéro où comme d’habitude, les pilotes font connaissance et ont pleins d’histoire s à raconter. L’ hébergement était prévu dans un mobil-home destiné habituellement aux élèves pilotes de planeirs, encadrés par l’UCPA. L »accueil et le repas était super.



Le lendemain, toujours sous une MTO excellente nous préparons nos affaires et repartons pour la base de Bon Repos à Laroque d’Olines pour ne pas repasser par les mêmes endroits. Après quelques minutes, mon ULM a des vibrations qui me fait penser à un patinage de la courroie du ventilateur. A l’arrivée, je contrôle la tension, enlève 2 rondelles pour la tendre un peu plus. Le propriétaire très sympa m’avait prêté quelques outils.

Nous repartons et là, Patatras !!!

Les choses se compliquent, le moteur bafouille, je me rends compte que ce n’était pas la courroie mais un problème d’allumage ou de carburation. Le moteur baisse en régime et je décide de faire demi-tour et dit à Franck de ne pas m’attendre. Je ne peux même pas rejoindre la base d-où je venais et le moteur me lâche à Aigue-vive. Où je me pose dur un chaume vers 10h. Mais là, les éléments se déchaînent contre moi. J’étais seul au milieu de ce chaume et personne ne s’est arrêté. Au bout d’une heure environ, j’ai eu la visite du gendre du propriétaire de la base de Bon Repos (Bénédicte Debuine). Il m’a ramené chez lui. C’était midi et il m’ a invité à prendre un repas avec eux.

J’ai eu un excellent accueil, Bénédicte a été très dévoué pour me sortir de ce guêpier. Je lui ai dit que j’avais besoin d’un arrache-moyeu pour démonter le volant magnétique, pour vérifier l’allumage. Il appelle un de ces amis qui en possède un et qui avait fait le stage « Pouclies ». Seulement le temps passait , l’ami tardait à arriver et avait oublié le précieux outil. Il repart chercher chez lui …..et tombe en panne avec sa voiture. La fin d’après-midi approchait et mon ULM était toujours dans les champs et l’erreur a été de le démonter pour le retour à la base. Le dépannage était beaucoup plus simple sur place avec un décollage de ce lieu dans les bonnes conditions météo.

Nous avons ramené l’ULM à la base , j’ai enfin récupéré l’outil et je me suis empressé de démonter le système d’allumage. La panne m’a sauté aux yeux !un petit écrou de condensateur s’était dévissé, ce qui a court-circuité les bobines

Je remonte, j’essaie. C’est bon ! Mais la fin de la journée est là et l’aile XP 11 n’est pas facile à étarquer . Je réalisequ’il n’est pas possible de faire le remontage pour la soirée. Laurent, pilotesur Super-Guépard me à cette bas eet pilote planeur à Puivert me propose son hospitalité pour la nuit. Nous avons passé une superbe soirée à parler d’anedoctes de notre activité commune, où même sa fille est pilote de planeur.

Le lendemain, un peu stressé par la fin du remontage et sachant que le vent d’autan commençait à se lever (6 nœuds en prévision) je fais mes essais moteur et ne tarde pas à décoller dans des conditions très calme. Je suis monté à 3000 pieds et parcouru la moitié du trajet au dessus d’une mer de nuages et à une vitesse sol de plus en plus rapide. Mais après avoir passé le lac de la Ganguise à main gauche, j’ai rencontré un changement brutal des conditions où le vent était très fort. Il l’était au point que j’ai posé immédiatement dans un champs dégagé à côté de Castelnaudary.

Le voyage s’est terminé ainsi : Par un noveau démontage et un rapatriement par Louis Ouillon qui a ramené le matériel avec une remorque.

En conclusion :

Le temps trop long pour récupérer l’extracteur m’a mis en difficulté à cause des mauvaises conditions météo du lendemain.

Cela n’a altéré ni à Franck, ni à moi le désir de repartir pour une nouvelle aventure !!!!